C’est un verrou central sur l’axe dorsal à l’origine du plus grand désordre interne.
Il modifie dans tous les cas la dynamique et la statique du corps suivis ou non par un trouble des fonctions internes.
A l’image du drap c’est un nœud au centre à l’origine des plis périphériques (tissus conjonctifs et musculaires).
Le traitement se fera donc toujours du centre vers la périphérie et non pas l’inverse.
Plus le nœud est serré plus les plis seront marqués plus la périphérie sera contrainte. Il ne sert à rien, en première intention de libérer les plis, tant que le nœud n’a pas été défait (c’est là une différence fondamentale).
Le traitement est plus efficace et plus rapide.
Ce verrou central est caractérisé par une compression mécanique et une congestion des fluides et des tissus. Donc un blocage de l’information.
Pour un même étage il y a dérapage facettaire unilatéral. Le corps vertébral est alors « aspiré » et maintenu du même côté par la contracture des courts et longs lamellaires, parfois des multifides.
S’en suivent :
Un raccourcissement inefficace du ligament jaune et du ligament inter transversaire.
Un dérangement du ligament interosseux et des trois faisceaux du ligament Radié de la tête de cote.
Une perturbation induite du ganglion sympathique et une désaxation du noyau du côté opposé. Le corps vertébral va tourner du même côté ou du côté opposé selon sa position déclive avant ou déclive arrière.
Une » lésion » vertébrale s’inscrit toujours vis-à-vis de la courbe dans laquelle elle se situe.
La rotation du corps vertébral n’est pas le facteur principal.
Les techniques AERO se font donc sans aucune rotation :
-Technique de corps vertébral :
Elle se pratique sur la source dorsale, le nœud central, dans la compression (sans aucune rotation) en un geste court rapide et léger vers l’axe médullaire de telle sorte que le corps vertébral reçoit une vibration sans déplacement.
Ainsi l’information peut monter directement au cerveau sans restriction au niveau de la réticulée.
Ceci permet de normaliser la physiologie interne et la mécanique du corps instantanément.
Ce n’est pas une technique de déblocage orthopédique (qui ne modifie jamais le pouls artériel) c’est autre chose…
-Technique de conjonction :
Découverte et développée à partir de 2013 elle est enseignée depuis 2015.
Elle est le fruit d’une réflexion qui a permis d’en préciser le bien fondé, le mode opératoire et sa remarquable efficacité.
20 grammes suffisent à la libération du secteur, en changeant le pouls artériel (donc la physiologie interne) et la mécanique du corps (statique et dynamique).
C’est ainsi qu’une épaule, une hanche, un genou, un bassin etc.… se libèrent pour l’essentiel.
L’effet est immédiat et parait magique pour le patient.
Elle se pratique sur l’axe vertébral au niveau de la source, comme pour la technique du corps vertébral.
Ce n’est pas une technique d’écoute, ni tissulaire ni myo faciale. C’est autre chose…
-Technique arthroceptive :
Appliquée aux « fondamentales »au début du traitement elle modifie le pouls artériel pour rendre la cohérence et découvrir la source réelle. Elle se fait à partir de 20 grammes par poussée ou par traction progressives dans le millimètre.
Appliquée aux articulations périphériques et à la colonne vertébrale en fin de traitement elle est purement locale (donc ne modifie pas le pouls). Elle vise à libérer les dérapages qui persistent après le traitement de la source.
Jean Claude LAFABRIE
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